Alberto se nettoie le visage à grandes volées d'eau en trempant les mains dans son petit seau qui lui sert de lavabo de fortune...
...Il grince des dents... ca lui rappelle trop les marécages des villanovas... Combien de camarades morts de maladie par manque d'hygiène... Et puis ce vêtements... il regarde son chemisier blanc... ou plutôt grisâtre... comment imposer son autorité, faire face à des dirigeants, des hommes de pouvoir dans cet accoutrement. c'est une chance que la Bucca ait pu se créer une réputation a coup de rapières et de grandes actions... Mais pour sur elle doit être encore être perçue comme marginale par toutes les grandes pontes...
Il faut faire quelque chose.. ou du moins tenter de faire quelque chose. Certes il est noble, ma a quanto pare il devrait reprendre les bonnes vieilles habitudes de l'addestramento villanova... Pirate... quel drôle de destin...
Il attrape un chemisier qui traine sur son lit de fortune, son vieux chemisier de son arrivée, rouge, avec les écussons de sa famille brodés... D'un geste décidé il le déchire et se sert d'un lambeau de tissu pour se nouer les cheveux, puis sort d'un pas rapide.
Arrivé devant le presbitaire de la soeur Hestia, il demande à un enfant qui trainait dans le coin d'aller l'appeler.
En attendant son arrivée, il entre dans la pièce de recueil où il s'assied et prononce a demi mot une prière en embrassant sa croix.