La taverne (haut lieu du flood et de la bravache)

La porte s'ouvre sur une atmosphère enfumée et pesante. La pièce semble très grande mais vous ne pouvez en distinguer les contours exacts. Partout des hommes et des femmes sont assis et boivent, mangent, jouent, rient, se battent au son des violons et autres guimbardes.

Une place est libre au bar...

Quelque chose à dire ?

Tavernier, encore une bière pour fêter tout ça

L'aubergiste est un homme sans âge, de taille moyenne, un long tablier qui a été blanc voilà bien longtemps, une bouche remplie de chicots et une barbe grise

J't l'amène de suite fils !

Des femmes et du vin..... C'est l'antichambre du paradis? Servez m'en deux!

moi je vais prendre une biere , si elle vient des 3 royaumes evidement toutes ces semaines de captivité ... mon pays me manque un peu ... *regard melancolique*

Bon, je vous sers les gars. par contre, c'est moi ou y a pas grand monde ce soir ?

Se faufilant par la porte avec aisance à la sortie d'un soulard, "Trois Pommes" pénétra dans "La Boucane" avec une certaine habitude.

Comme chaque soir, la taverne était remplie de ses habitués et des ses cafards, décidément rien ne changeait par ici....

Et comme d'habitude il lui fallait gagner sa croûte, encore plus durement que pour n'importe qui, les gens détestaient les nains, c’était connu...

Pour ce soir, pas grand chose à se mettre sous la dent, trois étrangers, dont un dandy, peu mieux faire ici... L'un semblait une proie facile tant il contemplait sa bière avec mélancolie, sa bourse paraissait même bien trop facile à voler pour qu'il n'y voit pas là un subtil traquenard. Les deux autres étaient au bar, se faisant servir une des pisses chaudes que servait cette taverne.....

Mais il en oubliait le motif de sa venue et ce soir, il était bien décider à ne pas se laisser marcher dessus, au sens propre comme au sens figuré, sautant sur un tonneau, il héla le tavernier:

"Hey Dempsey! Ya encore tes filles du mauvais coté de la rue, le vieux Borgio m'envoie te dire que tu ferais bien de les recadrer... Sans compter que tu lui doit encore la solde de cette semaine, grouille toi ou il enverra Barfly faire un saut dans ton rade pourrave! Tu m'a saisi?"

Avant de redescendre promptement de son perchoir, le degré d'alcool ambiant et la propension des marins à lancer pas mal d'objets, rendaient sa position quelque peu précaire.... Il se camoufla sous la table la plus proche et attendit la réponse, Borgio n'aimait pas être contrarié et Barfly s'échauffait à peine dans le bouge d’à coté....

Raconte pas nainportequoi trois pommes, Barfly n'est pas un nainculte pour venir naindisposer ce chère tavernier... Reprend toi.

Magloire s'acouda au comptoir en regardant le nabot, un sourire aux lèvres, histoire de voir sa réaction.

Arf grillé, y'avait un type qui le connaissait dans ce trou à rat, faut dire que sa réputation commençait à grandir (elle) dans le coin, ce qui n'était pas pour lui déplaire...

Par contre il devait souffrir d'un défaut de prononciation ce type, il avait une façon bizarre de commencer ses mots, sans doute un étrang...

"Mais.... Mais.... Nooon", il avait pas de défaut de prononciation cet enfant de catin, il savait très bien ce qu'il racontait!

"Qui a dit ça?" Beugla t il en sortant de sa cachette... "Quel est l'infâme pourceau, le paquet de merde d'amphibien, la saleté de nègre planteur de coton (oui trois pommes est un peu raciste) qui a signé son arrêt de mort?"

"A c'est personne, c'est votre tata de mes deux?" Saisissant son pistolet il le pointa sur l'entrejambe du marin le plus proche.

"Alors ça vient d'toi charogne de p'tit salopard hein ? J'vais te faire un deuxième trou de balle sac à foutre, tu va roter du sang! Tu sais que c'est mal de se moquer des personnes de petites taille mange-merde? Tu sais que tu risque gros?"

Hey 3 pommes ! On se calme de suite !

L'aubergiste vient de sortir un monstrueux tromblon....

Ici, c'est chez moi, si vous voulez vous battre, faites le dehors. Ce qui serait dommage d'ailleurs. Car j'allais sortir mon vieux millésimé de derrière les fagots. Celui que je distille moi-même. Tu veux pas le goûter ?

Tout ce plomb!! Tu finira par en faire une naindigestion.... Fait pas l'enfant et vient claquer un godet ou deux...

aller c est moi qui paye

Hey toi !

Ouais toi, le petit gars genereux !

Tu t'es présenté avant de venir dans mon auberge ?

Si c'est pas le cas, va voir le sujet au dessus. Je te servirai après

L'aubergiste se tourne vers le nouvel arrivant et parle d'une voix de stentor...

AAAAAH Barfly ! Parle moins fort mon gars. On entend plus les chanteuses

Tu te piques de me commander dans ma propre taverne ? moi ? Archibald Dexter qui a servi les plus grands crus aux plus grandes tables...

Pour qui te prends-tu raclure de fond de chiotte Inish ?

Plus doucement...

Je te sers quoi mon gars ?

Ohhh ohhhh!!!! Mon niniche!! Vient là qu'on trinque, Archibald fait couler ta meilleur bière, y'a un gentil homme qui a proposer de payer!!!

Ayant observé sans rien dire, depuis la table du font, l'ensemble des échanges, Wallace se lève et se dirige d'une démarche asymétrique et pesante vers le comptoir.
" Alors pour moi ce sera une double pinte moussaillon ! "

Messieurs ! faites vous plaisir. ce sont les dernières productions de ma brasserais, vous m'en direz des nouvelles.

Alors? quoi de neuf depuis ces derniers jours ?

Histoire de mettre un peu d'ambiance que diriez vous d'une petite chanson accueillante bien de chez moi :

Celle-là, on la chante à la fin plutôt non ?

On pourrait déjà commencer par celle-là non ?



Elos

Rassure moi toi aussi t'as l'impression qu'ils ont placés les micros sur le terrain d'a côté tellement le son est mal restitué ?

Une grande blonde court vêtue, entre alors en faisant claquer les portes battantes, tout en vociférant :
"Hola ! y ai l'impressione que la tempélatule monte d'un clan, si les pochetrones ont fini dé s'imbiber, vamos a la musica !!!"
Puis, attrapant le premier bras venu, elle se lance dans une farandole, suivant le rythme endiablé, et entrainant tout ceux qui passent à sa portée.
Pour finir par sauter sur une table, tout en tapant des mains, et en décourageant les mains baladeuses d'un coup de pied bien placé !

Bon, vu que vous êtes pas très locace, tonton Barfly va vous raconter ce qui s'est déroulé durant son mois d'absence.

Déjà, nous avons pris mer à bord du navire de Mendoza, un chic type! Et je dis pas ça parce que tu es assis au fond, hein, vieille canaille !

Nous avons fait étape à Echiny... La ville des salopards. Autant vous dire que malgré le monde dans cette cité montaginoise, je me sentais à l'aise. Bref, on devait aller se faire tailler une redinguote plus chicosse car nos frusques étaient pas assez bath pour aller voir la reine Ellaine. Bien entendu, personne voulait me laisser partir seul en ville! A croire que je fous la merde partout ou je passe , dit-il en éclatant de rire

Mais ce sont les autres qui ont foutu le bordel, pas vrai McCorley ?. On a perdu Valéria, qu'on a retrouvé après déguisé en garçon. Vacht qu’elle se déguise bien! Heureusement que ma perspicacité légendaire et ma sensibilité tactile étaient bien réveillés, sinon on l'aurait pas cru le jeune pleurnicheur et on laissait cette pauvre Valéria en carafe à Echiny avec la garde au cul, qu'elle a joli au demeurant. Bon, apparemment ça lui a pas réussi, elle a eu quelques misères, mais elle préfère qu'on en parle pas. Quant à Catleen, il s'est fait une nouvelle copine, enfin... un nouveau copain... enfin... un truc bizarre, un couturier montaginois très..... montaginois on va dire. A voile ET à vapeur quoi. Moi, je me suis juste fait offrir une jolie casquette par une jolie mam'zelle ,dit-il en replacant sa casquette de couleur rouille, vraisemblablement de bonne facture

On a repris la mer, en vitesse, vu qu'on avait la garde de la ville sur le paletot. Et pas par ma faute, pour une fois. Bref, on rentrait vers chez nous, les Iles d'émeraude. Avec ces put.. ces satanées côtes que l'on voit pendant des miles et des miles avant de s'en rapprocher. Là, on s'est fait aborder par un put.. foutu galion qui semblait flotter sur les flots. Ouais, je sais, c’est fait pour flotter à la base, mais là il flotter comme si c'était une put... une pauvre barque! Et vous devinerez jamais qui commandait ce raffiot...

Il fait un tour de la salle en laissant son histoire en suspens, comme pour vérifier qu'il a bien attirer l'attention de tout le monde

... alors ? vous donnez votre langue au chat ? Jeremiah Berek himself! Le chef des Chiens des mers ! Bon, encore heureux que McCorley était là, ainsi que la p'tite Drake, ça nous a évité bien des emmerdes pour expliquer pourquoi on était dans le coin. On s'est donc fait escorté jusqu'à Carléon par l'Aube Noire, tandis que Valéria se faisait escorter jusqu'à la cabine du capitaine... Heureusement, vu qu'elle nous avait planté en ville plus tôt elle avait pas de robe, et apparemment Berek en a beaucoup qui traîne dans sa cabine...

Bref, on est arrivé en ville. Et là, comme d'hab, je me suis fait roulé dans la farine. McCorley est parti se boire une rotteuse avec ses anciens potes, ...et dit pas le contraire hein!... , pendant que Catleen est allé acheter une tenue correcte en ville... ou il a réussi à se perdre. Ce couillon, on lui avait dit de tourner à gauche, et au premier carrefour, je le vois tourner à droite! Tu peux le croire ça! Valéria, elle, était toujours en train "d'essayer" des robes avec Derek. Ca a du être éprouvant car quant elle en est revenue elle semblait éreintée, dit-il avec un large sourire. Moralité, c'est ma pomme qu’ait du accompagner notre invité de marque au château. J'ai eu de la chance, les gardes m'ont laissé passer. Bref on a rencontré le mec qui gère les trucs courant pour la reine. Le parrain de la p'tite qu'on accompagnait, ça a simplifié les chose,s on a évité d'avoir à s'expliquer pendant des heures. Après, tu sais c'qui m'dit ? dit-il en se tournant vers Walterus.(oui, j'ai fais un détour par l'atelier pour que Walterus m'accompagne à la teaverne lors de mon retour sur l'île, c'est toujrous plus sympa de boire un coup avec ses copains) Y'medit qu'j'ai qu'à aller me promener en ville en attendant la réception du soir, celle pour laquelle on devait se fringuer en croque-mort. Le seul hic, c'est que la dernière fois que je suis sorti de Carléon, c'était en courant, j'avais encore des chaînes au poignet, et je venais d'estourbir deux gardes et d’enfoncer la porte du chariot qui m'emmenait pour jugement à .. je sais plus où, on m'a traîne devant tellement de tribunaux... Bref, ils m'ont signer un foutu laisser-passer ainsi qu'une... lettre de... je sais pas quoi, enfin un truc qui faisait que j'avais pas besoin de thunes en ville, ils payaient pour moi. Z'avaient l'air moins sympa quant j'étais en Inismore les avaloniens dit donc!

Bref, à peine le temps de se descendre les quatres pintes réglementaires que Catleen débarque saoul! Sisi, saoul! je l'avais jamais vu émécher comme ça... Ces ancêtres ont du se retourner dans leurs tombes! Valéria débarque aussi, puis on part tous se préparer pour la foutue réception... Bon entre temps ils ont appris que quelque chose de grave aller se passer à la réception mais ils étaient pas très clair.

Bon, rendu à la réception, on se retrouve à faire courbette et à danser... c'était pas jouasse. C'était assez confus tout ça quant même. En gros y a des mecs pas jouasses qui ont essayé de dézinguer la reine le soir de son anniversaire. Ça a un brin plombé l'ambiance.

Au final, ben Catleen s'est fait un pote chez les couturiers montaginois, il a rencontré le druide le plus puissant des trois îles, il a trouvé une bouteille capable de le rendre saoul et il a sauvé la vie de la p'tite Drake. Valéria quant a elle a fait connaissance avec Derek, mais aussi avec chacun des autres chevaliers de la reine ! L'un après l'autre bien sur.... Mais non, durant la soirée dansante, bande de polisson.
Au final ça a été une soirée mouvementée, mais vraisemblablement ils sont assez content de nous à Avalon et ils ont dit qu'ils verraient pour nous soutenir.

Moi ? Bah, rien de spécial. J'ai cassé le bras d'une femme, je me suis fait tirer dessus, j'ai failli me faire arracher la tête par LE O'Bannon, car oui, j'ai rencontré en vrai le O'Bannon, Théus bénisse ce jour, et je n'ai plus le droit de remettre les pieds en Avalon pour les 4 prochaines années. La routine quoi.

Bon, vous me fatiguez maintenant. laissez-moi finir ma bière !